Am Beienascht : produits apicoles et plus

, par Ekkehart Schmidt

L’entreprise va fermer, il y aura des liquidations du 24 au 30 mars 2018 sur place.

Le phénomène de la mortalité anormale et récurrente qui touche les élevages d’abeilles domestiques de souche européenne, depuis 1998 en France et depuis l’hiver 2006-2007 dans le reste de l’Europe, fait peur en raison de l’importance économique et écologique de l’abeille en tant que pollinisatrice.

Ensemble avec les abeilles sauvages, les guêpes et les bourdons, les abeilles contribuent de façon signifiante à l’Homme ainsi qu’à la nature par la pollinisation des fleurs. Depuis plusieurs années les abeilles, comme aussi les papillons souffrent de la perte d’une partie significative de leur base alimentaire. Par une fauche toujours plus précoce et fréquente, peu d’herbes des prairies parviennent à la floraison. Si le colza, les fruits et les pissenlits sont fanés, on arrive à

une baisse menaçante de l’offre alimentaire. A cela s’ajoute l’utilisation d’insecticides et d’herbicides qui est également un facteur explicatif.

C’est dans ce contexte que le couple Keiser-Kohnen, fortement impliqué dans l’apiculture depuis plusieurs années, a décidé de se spécialiser dans la vente de produits apicoles. En août 2012, l’entreprise a obtenu un crédit d’investissement et une ligne de crédit pour l’exploitation d’un magasin de produits apicoles « Am Beienascht » à Nothum. Le crédit s’élève à 15 000 euros sur une durée de 4 ans.

A part des produits des spécialistes en produits apicoles comme Holtermann l’offre du magasin géré par Florence Keiser comprend une palette de produits régionales choisi ensemble avec les paysans de la région. Se limitant à des produits apicoles l’entreprise familiale crée en 2012 ne serrait pas viable. Les habitants de la région comme des

touristes y trouvent des produits régionaux attractifs, par exemple des paniers cadeaux avec des produits apicoles et d’autres produits durables.

L’entreprise n’est pas un magasin soutenant l’agriculture biologique, c’était plutôt l’aspect de la contribution à la revitalisation de l’espace rurale qui était la raison principale pour etika et la BCEE d’accorder ces crédits.

Lisez en bas l’interview du Tageblatt avec Carlo Keiser (édition du 13 août 2013)

Contact : Am Beienascht, 33, um Knupp, L-9678 Nothum, tel : 691635526 ou 26959083, info@ambeienascht.lu

Heures d’ouverture : Mercredi soir et samedi (toute la journée)

Article du 10 septembre 2013, dernière actualisation le 5 mars 2018