Les concours de photographie sont innombrables. En règle générale, il s’agit exclusivement de récompenser des scènes spectaculaires, émouvantes et surprenantes ou des photos individuelles techniquement parfaites. Les participants ne se connaissent pas et n’entrent pas en contact les uns avec les autres.
Il en va tout autrement chez « etiKAMERA ». Ce concours, qui a vu le jour en 2016, doit se dérouler de manière collective et non dans un sentiment de concurrence. Les photographes se soutiennent mutuellement et doivent, dans l’idéal, apprendre les uns des autres.
Les objets photographiés y contribuent également : Les participants avaient pour mission de mettre en scène des entreprises et des projets qui font preuve d’un fort engagement social et/ou écologique. Tous les projets soumis à la sélection ont en commun d’avoir été soutenus par le mécanisme alternatif d’épargne et de crédit mis en place par etika et Spuerkeess.
Ce mécanisme a permis de mobiliser jusqu’à présent plus de 100 millions d’euros pour des projets durables et sociaux. Les participants ont été guidés par le photographe Patrick Galbats, un professionnel renommé, qui a donné des conseils dans deux ateliers pour les deux catégories du concours : le reportage et la composition.
Fin juin, la douzaine d’hommes et de femmes issus d’horizons culturels différents s’est réunie pour s’entraider afin de transposer au mieux leurs résultats respectifs dans un format de quatre photos. L’édition 2024 vient de s’achever avec l’impression de 11 séries de photos et de cartes postales qui seront présentées du 2 au 30 septembre dans la gare.
Elles offrent des aperçus intimes : un peu de nostalgie du quartier de Dudelange Italie ou de la récolte des pommes de terre dans l’Oesling, contrariée par le stockage efficace et pratique. Ou encore l’esthétique surprenante des machines de laiterie, des aperçus touchants du quotidien des centres d’accueil d’urgence, des regards insistants, des projets pilotes impressionnants et innovants, mais aussi des photos très attrayantes de fleurs et d’herbes médicinales ainsi que de leur transformation en huiles comestibles.
Bref, des projets qui donnent de l’espoir et s’efforcent d’assurer la transition vers un avenir plus durable et plus social.
Tous ceux qui s’intéressent à un avenir durable et à la photographie de qualité sont invités au vernissage et à la remise des prix le 2 septembre à partir de 14h30 dans le hall vitré de la gare.
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