Stëmmt fir méi...KLIMASCHUTZ !

, von Ekkehart Schmidt

„Votum Klima“ startet Petition an die zukünftige Regierung


„Votum Klima“, ein Zusammenschluss von 30 luxemburgischen Nichtregierungsorganisationen, darunter auch etika (1), hat am 18. Mai 2009 mit einer Demonstration vor der Abgeordnetenkammer eine konsequente und kohärente Klimaschutzpolitik von der zukünftigen Regierung gefordert. „Votum Klima“ hat die Stellungnahmen der politischen Parteien analysiert und ist zu dem Schluss gekommen, dass deren „Wahlversprechen“ in weiten Teilen nicht ausreichen, um der Dringlichkeit beim Klimaschutz und bei der Unterstützung der Entwicklungsländer gegen die Auswirkungen des Klimawandels gerecht zu werden.

Angesichts der Wirtschafts- und Finanzkrise drohen Klimaschutz und Klimagerechtigkeit weiter hintenangestellt zu werden. Für „Votum Klima“ ist Klimaschutz jedoch eine Entwicklungschance, die das Land nicht verpassen darf. Um den Forderungen an die zukünftige Regierung Nachdruck zu verleihen, hat „Votum Klima“ eine Petition für eine klima- und energiepolitische Kehrtwende Luxemburgs gestartet (siehe unten).

Foto: Greenpeace/Charles Caratini

Dass Klimaschutz nicht nur ein Umweltthema ist, sondern alle Bereiche der Zivilgesellschaft beschäftigt, beweist die Tatsache, dass sich der Initiative „Votum Klima“, die von Caritas, ASTM, Mouvement Ecologique und Greenpeace aus Anlaß der bevorstehenden Parlamentswahlen ins Leben gerufen wurde, mittlerweile weitere 26 Verbände aus den unterschiedlichsten Bereichen der Luxemburger Zivilgesellschaft angeschlossen haben. Neben den Umweltschutz- und Entwicklungsorganisationen unterstützen unter anderem die katholische Kirche, die Biolandbauverbände, Organisationen aus dem sozialen und humanitären Bereich, eine Menschenrechtsorganisation sowie der Dachverband der Jugendorganisationen die Forderungen nach einer klimapolitischen Kehrtwende des Landes.

„Votum Klima“ suchte ebenfalls den Dialog mit den Gewerkschaften des Landes und konnte in den Unterredungen, die bislang mit einigen Gewerkschaften geführt wurden, in mehreren Bereichen eine weitgehende Übereinstimmungen mit den Forderungen von „Votum Klima“ feststellen.

In den vergangenen Monaten hatte „Votum Klima“ seine Forderungen zu den Themen Klimaschutz, Energiepolitik, Entwicklungspolitik und Klimagerechtigkeit mit Vertretern der politischen Parteien diskutiert. Darüber hinaus wurden auch Fragen, wie Klimaschutz sozial gerecht gestaltet werden kann, und die Rolle des Finanzplatzes Luxemburg beim Klimaschutz diskutiert. „Votum Klima“ hat die schriftlichen Stellungnahmen der Parteien zu den Forderungen der Initiative analysiert (2). Mittlerweile werden von allen Parteien eine Reihe von gravierenden Defiziten sowie eine Vielzahl von erfolgsversprechenden Chancen beim Klimaschutz erkannt, doch in vielen Bereichen fehlen immer noch kohärente Konzepte, wie Luxemburg seine Klimaschutzziele und seine Verantwortung gegenüber den Entwicklungsländern erfüllen kann. Klimaschutz, so scheint es Votum Klima, hat nach wie vor keine wirkliche Priorität, auch wenn einige Parteien detailliertere Vorschläge in einzelnen Themenbereichen vorgelegt haben.

Doch ohne verbindliche und ambitiöse Reduktionsziele bei den Treibhausgas-Emissionen, ohne Reduktionsmaßnahmen, die zu einer tatsächlichen Verringerung der Emissionen zuhause führen und ohne die weit reichende Unterstützung der Entwicklungsländer, die vom Klimawandel am schlimmsten betroffen sind, wird es bei den Klimaschutzverhandlungen im Dezember in Kopenhagen kein Nachfolgeabkommen für das Kyoto-Protokoll geben.

Luxemburg als einer der Staaten mit dem weltweit höchsten Pro-Kopf-Ausstoß an Treibhausgasen und als eine der reichsten Industrienationen kann sich seiner Verantwortung beim Klimaschutz nicht länger entziehen. „Votum Klima“ appelliert daher an die politischen Parteien, sich dieser Verantwortung zu stellen und ruft alle Bürgerinnen und Bürger des Landes auf, eine Petition (3) an die künftige Regierung zu unterstützen. Die Petition soll im Laufe der Koalitionsverhandlungen an die Vertreter der zukünftigen Regierung überreicht werden.

........................................................................................................................... (1) Folgende 30 Organisationen sind in der Initiative „Votum Klima“ zusammengeschlossen :

Aide à l’Enfance de l’Inde, Aktioun Öffentlechen Transport, Amnesty Luxembourg, Association de Soutien aux Travailleurs Immigrés (ASTI), Action Solidarité Tiers Monde (ASTM), Attac, bioLABEL, Église Catholique à Luxembourg, Bridderlech Deelen, Caritas Luxembourg, Cercle de Coopération, Conférence Générale de la Jeunesse Luxembourgeoise, Committee de Liaison des Associations Etrangers (CLAE), Demeter Bond Lëtzebuerg, Etika, European Antipoverty Network, Eurosolar Lëtzebuerg, Frères des Hommes, Greenpeace Luxembourg, Handicap International, d´Haus vun der Natur, Fondation Hëllef fir d’Natur, Commission Justitia et Pax, Lëtzebuerger Natur- a Vulleschutzliga, Lëtzebuerger Velos-Initiativ, Mouvement Écologique, Natura, SOS Faim Luxembourg, TransFair-Minka, UNICEF

(2) Eine Bewertung der Aussagen der Parteien CSV, LSAP, DP, Déi Gréng, ADR und Déi Lénk zu den verschiedenen Forderungen von „Votum Klima“ ist hier einsehbar.

(3) Die Petition kann hier online unterzeichnet oder in einer Druckversion heruntergeladen. Mehr dazu bei www.votumklima.lu
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Adapter la place financière aux opportunités qu’offre le changement climatique

Les décisions prises au niveau européen ou international, mais aussi dans la plupart des pays du monde en vue de lutter contre le réchauffement climatique vont automatiquement s’accompagner de nouveaux marchés axés sur les technologies, les biens et les services à faible émission de carbone. De nombreux experts prédisent que les secteurs de la production d’énergie propre - éolien, solaire et hydraulique - ainsi que le développement des activités liées aux économies d’énergie et à l’efficacité énergétique seront les moteurs de la croissance des 20 prochaines années.

Cela va donc nécessiter des investissements très massifs pour répondre à la demande qui se développe dans ce nouveau contexte politique et réglementaire, mais aussi à la demande créée par les consommateurs occidentaux et les classes moyennes des pays émergents. Suivant les projections des Nations Unies, corroborées par la plupart des études économiques, le marché mondial des produits et services liés à l’environnement va doubler d’ici à 2020, pour passer de 1.370 milliards de dollars par an actuellement à près de 2.750 milliards. La moitié de ces nouveaux marchés concernera l’efficacité énergétique, puis viennent les transports durables, l’approvisionnement en eau, l’assainissement et la gestion des déchets. Les énergies renouvelables, par exemple, qui ne représentent en ce moment que 2% de la production mondiale d’énergie devraient générer des investissements supplémentaires de 630 milliards de dollars d’ici 2030, soit plus de 30 milliards par an.

Compte tenu de l’influence que les banques ont sur l’évolution de l’économie, grâce à leurs produits et services financiers et notamment leurs choix de financer et d’investir dans des secteurs particuliers de l’économie, la place financière luxembourgeois, le premier centre mondial de la distribution transfrontalière de fonds d’investissement, pourrait tirer une très grande plus-value et améliorer durablement sa réputation en accompagnant cette évolution, notamment en décidant de devenir la place financière de référence pour la lutte contre le changement climatique. Ce qui impliquera de développer son expertise et les métiers du conseil financier relatif à ce type d’investissement. Par ailleurs, le contexte de la crise économique et financière que nous traversons en ce moment a largement affecté l’image et la crédibilité de la place financière luxembourgeoise. De l’implication de fonds gérés au Luxembourg dans l’affaire Madoff, aux récentes prises de position du G20, de Nicolas Sarkozy ou encore de Peer Steinbrück, la réputation de la place financière est de plus en plus difficile à défendre sur la scène internationale.

Mais, vu la place prépondérante que la place financière occupe dans l’économie nationale, les finances publiques et l’emploi, il est urgent de prendre en considération l’option d’une orientation claire et ambitieuse de ses activités vers les domaines et marchés favorables à la lutte contre le changement climatique. Ce choix politique permettrait à la fois de lui assurer un avenir durable, ainsi que d’améliorer considérablement l’image du Luxembourg à l’étranger. La coalition, Votum Klima suggère aux banques de la place financière de

  • se désengager rapidement des activités et projets qui contribuent substantiellement au réchauffement global,
  • développer une méthodologie unifiée et approuvée par le gouvernement pour calculer un bilan des émissions de gaz à effet de serre générées indirectement par leurs activités bancaires,
  • développer des produits bancaires spécifiques pour les différentes catégories d’investisseurs pour accélérer la mise en œuvre des politiques sectorielles compatibles avec la lutte contre le changement climatique.

Question de Votum Klima à etika : « Pensez-vous qu’une telle option est lisable à court ou moyen terme ?

Réponse : „Même si le désengagement des banques luxembourgeoises dans les activités contribuant au réchauffement global n’est pas réalisable à court terme, cet objectif montre dans quelle direction il faut s’engager. Le même constat doit être fait pour la proposition d’une méthodologie visant à calculer un bilan des émissions générées indirectement par des activités bancaires. Que ce soit pour ces activités comme pour le développement de produits bancaires verts, elles n’auront de sens qui si elles sont sous le contrôle d’organismes de labellisation et de certifications indépendants, idéalement sous tutelle publique. Etika soutiendra toutes les initiatives allant dans ce sens, inspirées par exemple du modèle de label Ethibel.“
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Wer in diesen Tagen in Luxemburg-Stadt von der Place d’Armes zum Aldringer geht, dürfte sich wundern: Gegenüber dem alten Postgebäude steht seit dem 26. Mai ein vier Meter hohes Schiff aus Holzplanken. Das Aktionsbündnis "Votum Klima" will die Passanten vor den Wahlen an die Verantwortung der Politik für den Klimawandel erinnern.

Das "Arche Noah" getaufte Schiff auf Rollen verkörpert die globale Dimension des Klimawandels: Vor allem in südlichen Entwicklungsländern sind die Menschen am härtesten von der Veränderung der Umwelt und dem Anstieg des Meeresspiegels betroffen.

"In den nächsten zwei Wochen wird diese Arche Noah ein fester Punkt für unsere 30 Sozial- und Umweltschutzorganisationen sein", erklärt Paul Polfer vom Mouvement écologique, das im Votum Klima vertreten ist. Die Bürger sind aufgerufen, eine Petition zu unterschreiben, mit der sie die zukünftige Regierung zu mehr Klimaschutz anspornen. Auch etika beteiligt sich und wird am Stand vertreten sein.

Kontakt Votum Klima : Martina Holbach, Greenpeace, Tel. 54 62 52 24, www.votumklima.lu