Les conséquences de l’éclatement de la crise financière qui a démarré aux Etats Unis en 2007 et qui s’est propagée en automne dernier en Europe ne sont pas encore toutes connues à ce jour. Cette débâcle marque cependant à coup sur la fin d’une forme de capitalisme financier. Les investissements spéculatifs qui ont privilégié exclusivement le profit à court terme sont aujourd’hui très critiqués : la forte demande de produits alternatifs constatée par la plupart des banques sociales et éthiques européennes démontre que les particuliers accordent une importance prépondérante à la sécurité, la transparence et la valeur sociale et environnementale de leur investissement.
Au Luxembourg, cette tendance a été clairement illustrée dans un sondage que TNS ILRES a effectué pour le parti Déi gréng en avril dernier, ou il ressort que 66% des sondés accorderont plus de confiance aux banques qui leur donneront de information sur le type de crédits qui sont accordés avec leur argent , 56 % accorderont leur confiances aux établissements qui cibleront des placements privilégiant l’engagement social, la création d’emploi, et la prise en compte de facteurs environnementaux.
De son coté, etika s’est félicitée d’une forte recrudescence des ouvertures de comptes d’Epargne Alternative depuis le mois d’octobre dernier et cette tendance à la hausse s’est confirmée depuis.
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